Marsatac 2017 // S – 1
Look de festivalier w/ Kuts
Interview marseillaise de Kid Francescoli
On adore les créateurs locaux mais aussi les artistes marseillais ! Programmé le samedi soir, on ne pouvait pas résister au fait de rencontrer à nouveau Kid Francescoli pour parler de Marsatac et de Marseille. Après le Red Bull Studios Paris, c’est à son studio marseillais, partagé avec notamment Nasser, French79 et Date With Elvis, que nous l’avons retrouvé. Voici ses astuces de marseillais/festivalier en 3 questions.
Marsatac 2017 // J – 3
Agar Agar #ONAIR
Autre temps fort de cette semaine spéciale Marsatac : la fête de la musique, #OnAir, sur notre toit terrasse préféré : celui de la Friche. C’était déjà le lieu parfait pour fêter la musique et l’été, mais c’était sans compter la programmation. Après les avoir quittés dans le jardin de la Villa Noailles pour le Festival International de la Mode et Photographie de Hyères, c’est dans un cadre tout aussi cool que l’on a retrouvé Agar Agar.
Pour continuer dans les contenus exclus, Yohann et moi avons assisté à leurs balances, sous une chaleur à tomber. C’est à retrouver ici :
Le soir venu, immense plaisir de retrouver ce toit terrasse et son ambiance si cool. Le soleil se couche, le ciel a des couleurs sublimes, le live commence. Energie de dingue, voix hallucinante, synthé électriques… Moment parfait.
// Jour 1
Chaleur humide, cigales qui chantent encore sur le chemin, un boulevard Rabateau plein de monde, un Vélodrome qui voit rouge… Marsatac 2017 commence maintenant.
The Blaze, la révélation
La Fonky Family, le grand retour
& more
Après cette folie qu’a été la FF, dur de passer à Nicolas Jaar. Il faisait pourtant partie des artistes que je voulais vraiment voir durant le festival mais là clairement, le choc musical était trop important. C’est un peu le revers quand la prog’ est autant électro qu’hip hop/rap, à mon sens, c’est parfois un peu difficile de passer d’une ambiance à une autre (oui, je faisais partie de ceux qui étaient ravis lorsqu’il y a eu un Marsatac 100% électronique). Un dernier passage chez Birdy Nam Nam avant d’aller se coucher. C’était clairement mieux avant. Mais parait qu’à la fin ils repassent leurs classiques…
// Jour 2
Arrivés un peu plus tôt que la veille, l’heure est à l’analyse un peu plus complète de ce nouveau lieu. De nombreux festivaliers ont profité de la journée du samedi pour exprimer leurs déceptions. On la partage un peu. Le lieu manque d’âme. Pratique car toutes les salles sont à côté, mais bon sang, c’était quand même super agréable de déambuler dans la Friche, se perdre en cherchant la scène surprise de l’année tout en ayant l’impression d’être dans un lieu berlinois. Pas vraiment de coin « chill » alors qu’on est un festival de début d’été, un son pas toujours parfait… Mais on fait confiance à l’équipe du festival qui a entendu les critiques. Et on salue également les efforts faits car changer totalement de lieu pour un festival à préparer en moins d’un an, c’était un sacré challenge. Et si comme 20h14 et moi, vous avez enchaîné les concerts, finalement vous n’avez pas eu trop le temps de vous attarder sur la scéno du lieu.
Et ce soir-là, on en a fait pas mal.
Kid Francescoli, from Marseille to the Moon with love
Vald, la bonne surprise
Avec le port du maillot du PSG dans le Vélodrome, Vald n’en finit par de faire parler de son passage dans la cité phocéenne. Pour ma part, je ne connaissais qu’un ou deux sons mais j’étais curieuse de voir le personnage. Et je n’ai pas été déçue. Ce mec est carrément fou. Le Grand Palais est plein à craqué, l’ambiance est aussi folle que lui. Qu’on aime ou pas sa musique (dit la fille dont « Selfie » n’arrive plus à sortir de sa tête..), le voir en concert est une expérience à part entière.
Meute, live en fanfare
Je n’avais entendu que du bien de Meute depuis leur passage au Festival Yeah. La dernière fanfare que j’ai écoutée, c’était quand je faisais les pompom girl à 8 ans dans mon village du Var… Eh bien j’aurai bien aimé faire ma petite choré sur Meute. Fanfare électronique, Meute reprend et reproduit des sons électro à la perfection grâce à tous les instruments. Le spectacle est ouf. « You and me » de Disclosure est incroyable version fanfare. C’est la bonne découverte de ce Marsatac 2017, s’ils passent près de chez vous, ne les manquez pas.
& more
Après Vald, difficile de se plonger dans du WhomadeWho, pourtant davantage mon style de musique à la base. Mais comme Nicolas Jaar après la FF, dur de se mettre dans l’ambiance mais les quelques sons écoutés étaient bien sympas.
Quelques mots sur Die Antwoord aussi. Je les avais découverts sur scène à Solidays il y a 2 ans. C’était n’importe quoi. Ce soir-là, c’était la même chose. Un What the Fuck complet mais qui mérite d’être vécu car un spectacle pareil, ça arrive pas si souvent. Et pour ceux qui se diraient qu’ils n’iraient pas les voir car ils ont écouté et n’aiment pas… Ce son là ne s’écoute pas, il se vit !
Clap de fin avec Mr Oizo. Il est 2h du mat et le patron nous envoie un mix des plus survoltés. Les sons s’enchaînent d’une rapidité folle. Jusqu’à ce qu’arrive le mythique « Vous êtes des animaux«
Au Parc Chanot, Marsatac prend doucement ses marques. Mais côté programmation, on sent la maturité. A l’aube de sa 20e année, le festival nous prouve qu’il a plus d’un tour dans son sac et peut nous surprendre.