Fin avril, nous avons été invitées à un voyage, dans notre propre ville, au Pullman Palmbeach à l’occasion de la Biennale de l’art contemporain qui s’y tient jusqu’au 31 mai. Temps de trajet : quelques minutes. Dépaysement : total.

Lorsqu’on descend la magnifique Corniche, l’hôtel Pullman Palmbeach se fait discret. Quasi invisible de la route, il attise la curiosité, et même celle des marseillais.
Dès le lobby, l’hôtel impressionne. L’accueil a une vue imprenable sur la mer avec ses grandes baies vitrées. Premier effet « wahou ». Vient ensuite la découverte de la chambre, avec terrasse et lit donnant sur la mer. Difficile de faire plus idyllique. Qui ne rêve pas d’admirer, le soir venu,le coucher du soleil de son lit avec petite brise d’air marin et de se réveiller le matin avec vue sur la grande bleue, ?
La salle de bain avec douche et baignoire et les senteurs des produits naturels C.O. Bigelow sont également des plus appréciables.

Ce qu’on ne soupçonne pas de l’extérieur, c’est que l’hôtel est immense. 150 chambres, 10 junior suites, un rez-de-chaussé ultra spacieux avec un espace dédié aux séminaires, un espace bien-être avec sauna, jaccuzzi, équipements sportifs et salle de massage mais aussi un bar et restaurant.

Le Pullman Palmbeach est un petit Malmousque. 

Dans le jardin, avec sa piscine avec vue mer, ses multiples palmiers et son architecture 70’s, c’est un peu la Californie…

Après un beau crépuscule ( #passioncoucherdesoleil ), vient l’heure de l’apéro. Le bar propose, entre autres, de très bons et beaux cocktails aux jolis noms de vacances. En même temps, le bar s’appelle lui-même « le soleil » … Comptez entre 12 (cocktail classique) et 18€ (cocktail création) le verre.
Pour le repas, c’est à la Réserve que ça se passe. Du homard du Maine sur lit de fondue de poireaux, un pavé de saumon grillé avec une délicieuse purée, des chips de bananes et une sauce venue d’Amérique du Sud (à tester, ce n’est pas du tout épicé en fait!), un café très gourmand et une jolie tarte aux fraises, le tout à déguster dans le restaurant ou sur la terrasse avec vue piscine/mer. En cuisine, c’est une chef que l’on retrouve (#teamféministe). Elle apporte sa finesse mais surtout transporte nos papilles principalement en Amérique du Sud et aux Etats-Unis, là où elle a énormément voyagé et appris. Les saveurs se mélangent et donnent des plats goûteux, originaux mais sans en faire trop. Le personnel est aux petits soins (pas qu’au resto d’ailleurs, tous sont ultra sympas) et de très bons conseils, notamment pour le vin.
Côté prix, il existe un menu complet à 39€ (celui avec le délicieux saumon). A la carte, comptez entre 13 et 23€ l’entrée (bah oui, c’est du homard quand même !), 15 à 35€ le plat… C’est forcément un peu plus cher que la moyenne, nous sommes dans un 4*, mais pour la qualité et le cadre, ce n’est vraiment pas excessif.
Un plaisir à s’offrir même si on ne loge pas à l’hôtel car le bar et le restaurant sont accessibles à tous.
C’est aussi à la Réserve que l’on se réveille doucement de sa belle nuit. Le petit dej’ est ultra complet, avec même du sans gluten (tout comme pour le menu du resto qui a du sans gluten et du veggie). Avec vue sur piscine/mer et en prime, le ballet des enfants de l’école de voile qui vont et viennent en mer, c’est parfait.

Ultra sympa pour y boire un verre entre amis, super agréable pour faire un séminaire professionnel, environnement top pour des vacances en famille, c’est quand même pour un séjour en amoureux que cet hôtel est parfait.
Petit aparté avant de vous parler de la Biennale… Si la vue de la chambre est juste magique, si le repas est excellent, si la piscine avec vue mer est vraiment géniale… Mon endroit préféré de cet hôtel reste sa source. Oui, l’hôtel à l’apparence architecturale très moderne abrite un trésor datant de plusieurs siècles : la source du Roucas Blanc. Indiquée sur les cartes depuis le moyen-âge, c’est au 19e que des thermes sont construits au niveau de cette source. Reconnue d’utilité publique en 1852, elle a été conservée et est le petit joyau du Pullman. 

C’est d’ailleurs autour de cette source que l’on trouve une des parties de l’exposition de la Biennale de l’Art Contemporain. En effet, à l’occasion des 70 ans de l’UMAM, l’hôtel accueille l’exposition depuis le 27 février et ce jusqu’au 31 mai. Pour le point culture, l’UMAM a été fondée par Henri Matisse et Pierre Bonnard dans le but de soutenir la jeune création méditerranéenne. La culture et plus spécifiquement l’art sont au coeur des préoccupations du Pullman et sont une grande passion pour son directeur. Pour cette exposition, il est aidé de la galerie 22 basée dans le Vaucluse et de la revue l’Avenue des Arts.
6 artistes sont exposés, leurs oeuvres sont réparties dans tout l’hôtel, créant un véritable parcours artistique. Myriam Klein est à l’origine de l’habillage des poteaux déguisés en arbres mais aussi de tableaux faits avec du papier bulle et des dessins de papillons qu’elle a dessinés chaque jour, durant une année. Leur couleur diffère selon son humeur du jour. Sébastien Zalleno offre des créations en acier dont 2 ont été créées spécialement pour l’hôtel. Celle de l’extérieur fait 10 mètres ! En métal également, les oeuvres de Francis Guerrier sont des plus poétiques et douces malgré la matière froide utilisée. La plume rouge se mouvant au gré du vent, le croissant bleu en extérieur donnant une belle perspective sur la mer et les danseurs de tango dans le lobby habillent parfaitement l’espace. Félix Valdelièvre, lui, expose ses oeuvres dans le joli patio tropical et mêle ses sculptures en ogive avec les cactus qui y poussent.
En extérieur, l’énorme araignée métallique rouge d’Hervé Nys est le terrain de jeu préféré des enfants. Enfin, le marseillais Yions utilise le numérique pour créer des visuels forts, sur le rapport entre l’homme et la nature. Des oeuvres sombres qui paradoxalement éclairent les parties de l’hôtel où elles sont exposées.

Myriam Klein
Yions

Yions

Myriam Klein en fond et Francis Guerrier

Sebastien Zalleno
Félix Valdelièvre
Sébastien Zalleno
Francis Guerrier

Francis Guerrier

Clients ou pas de l’hôtel, vous avez jusqu’à la fin du mois de mai pour admirer les oeuvres.
Quant à l’hôtel, je vous le conseille vivement pour un séjour estival. Pourquoi pas à l’occasion de l’EURO2016 ou du festival Acontraluz qui s’y déroulera tout près. Même les marseillais seront dépaysés en passant une nuit dans ce havre de paix…

Pullman Palmbeach
200, Corniche J.F Kennedy
13007 Marseille
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Et vous, quels sont vos hôtels favoris pour un séjour les pieds dans l’eau ? 
Julie

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