L’Edition festival 2017 a commencé de la façon la plus insolite, avec le Hammam Disco. Mais on vous en reparlera plus en détail plus tard…
L’édition Festival – 9 juin 2017
Interview d’Isaac Delusion
EMB : Vous êtes désormais 5, qu’a apporté ce 5e élément à votre équipe ?
Loic : Toutes les parties rythmiques de l’album. Avant on utilisait une boîte à rythmes et on a décidé d’avoir un vrai batteur. On a adapté tout ce qu’on avait créé en termes de rythmiques avec un vrai jeu. Du coup ça a joué quelque chose d’hybride entre son jeu à lui et ce qu’on avait créé avec les machines.
On l’avait rencontré sur la première tournée d’Isaac Delusion. Il était avec Forever Pavot. On a commencé à faire de la musique ensemble et ça a bien matché. On était dans le même état d’esprit. Maintenant, on peut plus s’en passer !
La voix de Loic est le fil conducteur d’Isaac Delusion. Si vous deviez garder uniquement la voix et changer totalement de style musical ?
Loic et Jules : Ah c’est une bonne question ça ! Ça serait… Du Rai en Breton.
Ce n’est pas votre première fois à Marseille. Qu’est-ce qui vous donne envie de revenir ?
Jules : On en parlait tout à l’heure, ce serait la plage.
On finit toujours à poil après les concerts à Marseille.
Ah, à quelle plage du coup ?
Loic : La plage de la mer, celle qui est tout au fond là-bas.
Vous avez enregistré votre 2e EP dans une ferme en Normandie. Dans le Sud vous choisiriez quel endroit ?
Jules : Ya le studio de Radiohead, là où ils ont enregistré dans le Var. Quand je pense à un lieu dans le Sud, c’est le premier qui me vient en tête. C’est très prestigieux mais bon, faut avoir de grandes attentes.
Ça vous fait quoi de partager la scène avec Metronomy ce soir ?
Loic : Ça nous fait gros patate. Je sais pas ce que ça veut dire mais j’aime bien cette expression. Ca nous fait vraiment chaud au coeur car c’est un groupe qu’on a tous écoutés et qui nous a forcément influencés à un moment. C’est très agréable de voir que les mecs sont super sympas. Comme ils sont là ils vont sûrement regarder notre concert donc on va se défoncer pour leur en mettre plein les yeux.
Et vous, en festival, il y a des groupes que vous avez repérés ?
Jules : Papooz par exemple. On les a découverts à un festival en Normandie avec une super ambiance, un festival familial comme on les aime. On a découvert Papooz là-bas y a 4 ans. On les a ensuite fait jouer pour notre 1ère partie au Trianon. Aujourd’hui ça fait plaisir de voir où ils en sont car ils cartonnent.
Vous avez fait des lives aux US, en Inde, dès vos débuts… Votre live le plus fou c’est quoi ?
Loic : A Toulouse on avait fait un live complètement fou où notre musicien s’est mis à faire du jazz. Il en faisait tellement bien que ça avait aucun rapport avec ce qu’on faisait. Pour sa défense, l’ordinateur qu’on avait sur scène à l’époque faisait du jazz de son côté donc ça a un peu déteint sur tout le monde. On a été obligés d’arrêter le concert au bout de 20 minutes. Les gens ont commencé à danser mais sauf qu’on danse pas vraiment sur du jazz. C’était n’importe quoi.
Votre meilleur voyage entre potes ?
Jules : Tous sont cools, surtout quand t’y vas pour faire de la musique. On était en Colombie ya 2 ans. L’Inde c’était fou mais les Etats-Unis, ça l’a été plus que les autres. C’était à l’arrach’, on n’avait nulle part où dormir. C’était une vraie tournée rock’n’roll. Les souvenirs sont d’autant plus beaux et forts.
Vous aimez l’image, le cinéma. Dans la pub ça fonctionne bien. Si vous deviez faire la BO d’un film, ce serait quoi ?
Loic : Un film de David Lynch comme Lost Highway avec de gros rif de guitares
Jules : Marc Dorcel pourquoi pas… J’essaie de trouver un français… Michel Gondry
Votre prochaine actu qui vous excite le plus ?
Loic : Dans l’immédiat, c’est jouer avec Metronomy. Sinon, on va faire le Climax à Bordeaux et on ouvre le concert de Paul Kalkbrenner.
Jules : Le WoodsTower à Lyon, Solidays, au Pitchfork aussi à la rentrée et plein d’autres !
Metronomy
L’édition festival – 10 juin 2017
Papooz
Seu Jorge
L’Edition Festival – 11 juin 2017
Otzeki
Pour sa 3e année, l’Edition Festival a fait la part belle aux têtes d’affiches (je ne m’en remets toujours pas de Metronomy) et aux belles découvertes musicales, toujours dans des cadres somptueux de Marseille. Un petit mot pour la SAS Concerts qui est derrière ce festival mais aussi produit des artistes géniaux toute l’année à Marseille. Un énorme bravo , et un grand merci à eux d’avoir pu avoir de tels artistes à Marseille où on se plaint souvent que nos artistes préférés ne passent pas dans notre ville.