Quand j’étais enfant, je voulais être nez (après avoir voulu être vendeuse chez Yves Rocher et Sephora). Je collectionnais les miniatures de parfums, j’adorais passer des heures dans les parfumeries, j’avais même un jeu pour créer mes propres parfums. Si ma vocation a changé, ma passion pour les parfums demeure. Quand j’ai vu en décembre dernier que le Musée du Grand Parfum ouvrait à Paris, je me suis empressée d’aller le visiter, lors d’un passage express dans la capitale.
Le Grand Musée du Parfum
Une fois les bases historiques posées, on passe à la technique. Privilégiez un moment où il y a peu de monde et où vous avez toutes vos capacités respiratoires car vous allez vivre une vraie expérience olfactive entre « l’immersion sensorielle » et « l’art du parfumeur ».
On quitte la salle voûtée pour retrouver l’architecture prestigieuse du lieu. On s’y sent un peu comme une princesse. Tout dans ce lieu reflète le luxe, et même ses visiteurs. Les gens sont lookés, bossent parfois dans la mode et viennent ici pour s’inspirer, tandis que d’autres sont de vrais passionnés de parfums et évoquent leurs souvenirs : « Ma mère n’a jamais quitté son Shalimar« . Bon ça, c’était un jour de semaine. Le week-end, c’est sûrement plus éclectique comme public mais ce jour-là, le côté prestigieux tant dans le lieu que dans les visiteurs m’a fait sourire.
Jusqu’à la fin de la visite, on en prend plein les narines et on teste son odorat constamment (même avec l’odeur du cannabis!).
Le bilan
Le Grand Musée du Parfum est des plus modernes. Tout est très ludique et interactif, assez novateur comme ce fameux champ de cloches olfactives. Mais ça en est peut-être parfois un peu trop minimaliste. Quand je visite un lieu autour du parfum, je m’attends toujours à retrouver des tonnes de fleurs, des petits coins de nature reconstitués, mais je crois qu’il va falloir que je me fasse à l’idée que non.
En tout cas pour le prix, on s’attend quand même à un peu plus. Certes, les installations sont du jamais vu pour la plupart et ont un coût, mais ça pourrait être plus « wahou », sur la déco, la scénographie, les animations aussi.
On apprend beaucoup au Grand Musée du Parfum mais dans un si beau lieu et à 14€50 l’entrée, on s’attend à en ressortir totalement émerveillé et ça n’est pas forcément le cas.
Cela dit, pour le côté expérience novatrice,ça vaut le coup de le visiter et de se faire son propre avis.
Mon parfum du moment
Quand je disais qu’il était plus facile de s’offrir un parfum Chanel qu’une robe, la preuve…
Quelques mots sur mon parfum du moment : Coco Mademoiselle de Chanel. Pour continuer un peu sur l’histoire du parfum, Coco Mademoiselle est un hommage au Chanel n°5. Il rend tout d’abord hommage au côté fort et fragile à la fois de Coco Chanel avec des notes aussi orientales que fraîches avec notamment des notes d’iris de Provence (#chauvine). La forme de son flacon évoque également le n°5.
Coco Mademoiselle est quelque part la version sensuelle et romantique du n°5, justement fait pour les « Mademoiselle ».
D’autant plus que ce parfum me rappelle mon adolescence car une amie le portait. J’étais encore trop jeune à l’époque pour qu’il me colle à la peau et je suis ravie de pouvoir désormais porter fièrement ses effluves…
2 commentaires
Hello,
J’adore également les parfums, j’en ai même une grande collection à la maison. Ton article me donne vraiment envie de découvrir le Grand Musée du Parfum, car je n’y ai jamais été.