Un week-end à Saint-Jean-de-Luz et ses alentours

En 2018, je passe à l’ouest. Après le Portugal avec Porto, je poursuis mes aventures sur la Côte Ouest. La française of course.. La Côte Basque j’en rêvais depuis un moment et Aigle a réalisé mon souhait. Cap sur St Jean de Luz et ses alentours à l’occasion du week-end #AigleEtMoi

#AigleEtMoi

Tout d’abord quelques mots sur cette aventure. En début d’année je tombe sur un concours où la marque Aigle propose de passer un week-end avec ses équipes. Le but : connaître au mieux ses consommateurs, notamment ceux qui voyagent, pour créer les produits de demain. Début février, grande surprise, je reçois un mail comme quoi je fais partie des 14 sélectionnés ! Je précise bien que ceci n’a rien à voir avec le blog, je n’ai jamais évoqué le fait d’avoir un blog en participant au concours.

Mi-mars, c’était parti pour 3 jours d’aventure en compagnie de gens extra aux âges, aux métiers très différents mais tous réunis par les mêmes valeurs et le goût de l’ailleurs. C’est dans une ambiance mi colo / mi réunion de famille que nous avons arpenté les différents terrains de jeu de la marque française Aigle sur la Côte Basque.

Quelques mots d’ailleurs sur cette marque dont j’adore les campagnes French But Wild mais dont je connaissais assez peu l’origine finalement. Saviez-vous que :

• C’est à partir de l’invention de Goodyear qu’Hiram Hutchinson, américain d’origine britannique, lance sa production de bottes en caoutchouc dans le Loiret en 1953
• Aujourd’hui, les fameuses bottes sont produites à Châtellerault dans la Vienne
• Seuls 200 « maîtres caoutchoutiers » détiennent le secret de la botte. Il faut environ 2 ans d’apprentissage pour tout savoir sur la production de ce produit

Et bien maintenant vous savez ! Et vous pouvez encore plus l’aimer !

Saint-Jean-de-Luz

La station de Saint-Jean-de-Luz regorge d’Histoire. Celle qui était au départ une modeste bourgade, devient une ville incontournable de la Côte Basque. Au XVe siècle, elle est connue pour la pêche à la morue mais aussi celle à la baleine. Du XVI au XVIIIe siècle, elle est le nid des corsaires qui combattent pour le roi de France, ce qui permet d’enrichir considérablement la ville. Je vous passe les détails de la peste, des pillages par les voisins espagnols et de la venue d’Henri IV pour construire le fort de Socoa sur la commune d’en face Ciboure.
Le jour de gloire pour St-Jean-de-Luz est le 9 juin 1660 lorsque Louis XIV épouse Marie-Thérèse d’Autriche, infante d’Espagne. En attendant le mariage, Marie-Thérèse d’Autriche loge à la Maison de l’Infante, faite de briques roses au style italien qui trône fièrement à l’angle du Port de la ville.

Puis c’est le drame… Plus de baleines, plus de sous, la Terre Neuve passe chez les anglais avec le Traité d’Utrecht, la Révolution fait des ravages… Bref, tout va mal ! Mais heureusement, Napoléon III voyage dans la région, les lignes de train se créent et Saint-Jean-de-Luz devient alors cette ville de villégiature, entre océan et montagnes, que l’on aime tant aujourd’hui, l’activité de la pêche en moins…

Maintenant, vous savez aussi presque tout sur cette jolie ville. Pour en apprendre encore plus, n’hésitez pas à suivre une visite guidée organisée par l’office de tourisme, c’est passionnant !

Au sein de la ville, ne manquez pas les macarons, le délicieux gâteau basque, la fromagerie Bénat qui vous parlera d’Alexandre Mazzia et Lionel Lévy – grands chefs marseillais -, la devanture de chez Adam et ses piments d’Espelette, l’église St Jean Baptiste et ses airs de Bonne Mère avec ses bateaux mis à l’honneur, la grande plage, Chez Renauld le hot spot festif et branché en été… Baladez-vous, perdez-vous, levez la tête pour admirer les maisons à colombages de la couleur rouge sang de bœuf… St-Jean-de-Luz vous donne déjà un bel aperçu de la douceur de vivre qu’ont les villes basques.

Randonner sur la Rhune

Vous avez eu votre dose d’iode à St-Jean-de-Luz ? Direction la petite commune de Sare pour prendre un grand bol d’air frais en montagne à une 20aine de minutes. (D’ailleurs, vous passez par le village d’Ascain entre St Jean de Luz & Sare et il est vraiment ultra charmant ! Gros coup de cœur pour son côté intimiste et authentique avec ses maisons à colombages toutes plus mignonnes les unes que les autres.)

La Rhune, c’est l’un des mythiques sommets du Pays-Basque. Pour les pressés ou pas sportifs, il y a le Train de la Rhune, une authentique locomotive de 1924 qui vous mène à un magnifique panorama en 35mn. Des Pyrénées à l’océan, de la France à l’Espagne, la vue a l’air dingue.

Mais pour les courageux, il y a plusieurs circuits de randonnée. Nous n’avons pas pu grimper jusqu’au plus haut du sommet mais en 3h de rando, nous avons eu un point de vue vertigineux. En montagne, on croise des Pottoks, ces grands poneys sauvages qui veillent sur la montagne (ils sont vraiment sauvages donc ne les approchez pas), des brebis (Ossau Iratyyyyy) et même des vautours.

En ce qui concerne le niveau de la rando, c’est faisable (la preuve, je l’ai fait…) mais soyez en forme, prenez de l’eau, un imper’ et de bonnes chaussures de marche. Ca monteeee bien et par conséquent la descente est plutôt abrupte mais ça décrasse et c’est tellement beau !
Comme on dit au Pays Basque : on a les 4 saisons en une journée. Donc certes, pas cool d’avoir de la pluie en plein milieu de sa rando (du coup on a testé, top étanchéité des vestes Aigle !) mais les éclaircies aléatoires donnent une lumière incroyable à la montagne.

Une belle randonnée à faire entre amis motivés et un petit Train à tester en famille !

Aller sur la Côte Basque

Au départ de Marseille, on ne va pas se mentir, c’est compliqué. 5h de voiture, 9h de train, 3 heures d’avion mais avec escale.. En revanche, bonne nouvelle : Volotea ouvre une ligne Marseille – Biarritz du 19 avril au 5 novembre et Hop! une ligne estivale du 30 juillet au 24 août.

J’ai d’ailleurs enfin testé cette compagnie Air France lors de mon trajet retour (avec escale à Orly donc). Service vraiment top, on a une boisson et un petit encas offert, lingettes rafraîchissantes à dispo même si ce n’est qu’une heure de vol. Le personnel est adorable et les sièges classiques d’un low cost mais confortables.

Depuis Paris, on met 4h en train avec inOui. Rame ultra moderne, sièges trop confortables, wifi (qui marche !) à bord.. et en prime, un vrai défilé de paysages. Après avoir traversé les paysages bien typiques des Landes, on découvre ceux du Pays-Basque à partir de Bayonne. Petit pincement au cœur en passant par Guéthary, que j’ai tellement imaginé en lisant du Beigbeder. Clairement, ça donne envie de revenir tout explorer !

D’ailleurs, une escapade à Biarritz et alentours se profile pour le début ou fin de l’été… Si vous avez des bons plans, n’hésitez pas !