Le changement c’est maintenant. Lieu, date, Marsatac a fait sa petite révolution pour sa 19e édition. Passer de la Friche au Parc Chanot, de fin septembre aux 23 et 24 juin, le pari était risqué. Puis il y a eu l’annonce de la prog’ : le grand retour de la FF, Die Antwoord, Vald, Mr Oizo… Après 2 jours de festival mais surtout des semaines intenses pour vous préparer ce joli partenariat, verdict sur Marsatac 2017 !

Marsatac 2017 // S – 1

Comme vous l’avez lu dans un précédent article, cette année, nous nous sommes associées avec le blog 20h14 pour vous préparer encore plus de surprises. L’union fait la force ! Plusieurs mois que l’on travaille avec Yohann pour imaginer toujours plus de choses pour vous surprendre. Comme vous l’avez vu sur nos réseaux sociaux, nous vous avions concocté une semaine spéciale Marsatac. Flashback.

Look de festivalier w/ Kuts

Lorsque nous avions rencontré l’équipe du festival il y a quelques mois, nous avions parlé d’une marque marseillaise de sacs à dos. Comme nous adorons vous faire découvrir des créateurs locaux avec 20h14, nous avons tout de suite pensé à un look de festivalier.
C’est à retrouver par ici. Et n’hésitez pas à utiliser le code promo ! Ces sacs modulables et personnalisables de super qualité valent vraiment le coup.

Interview marseillaise de Kid Francescoli

On adore les créateurs locaux mais aussi les artistes marseillais ! Programmé le samedi soir, on ne pouvait pas résister au fait de rencontrer à nouveau Kid Francescoli pour parler de Marsatac et de Marseille. Après le Red Bull Studios Paris, c’est à son studio marseillais, partagé avec notamment Nasser, French79 et Date With Elvis, que nous l’avons retrouvé. Voici ses astuces de marseillais/festivalier en 3 questions.


Marsatac 2017 // J – 3

Agar Agar #ONAIR

Autre temps fort de cette semaine spéciale Marsatac : la fête de la musique, #OnAir, sur notre toit terrasse préféré : celui de la Friche. C’était déjà le lieu parfait pour fêter la musique et l’été, mais c’était sans compter la programmation. Après les avoir quittés dans le jardin de la Villa Noailles pour le Festival International de la Mode et Photographie de Hyères, c’est dans un cadre tout aussi cool que l’on a retrouvé Agar Agar.
Pour continuer dans les contenus exclus, Yohann et moi avons assisté à leurs balances, sous une chaleur à tomber. C’est à retrouver ici :


Le soir venu, immense plaisir de retrouver ce toit terrasse et son ambiance si cool. Le soleil se couche, le ciel a des couleurs sublimes, le live commence. Energie de dingue, voix hallucinante, synthé électriques… Moment parfait.

// Jour 1

Chaleur humide, cigales qui chantent encore sur le chemin, un boulevard Rabateau plein de monde, un Vélodrome qui voit rouge… Marsatac 2017 commence maintenant.

The Blaze, la révélation

21h45, le public déjà nombreux réclame la venue de The Blaze. Après quelques minutes d’attente, le live commence. Le duo est caché dans un immense triangle où sont projetées des vidéos canons. Au bout de plusieurs minutes, on se demande si The Blaze, qui se produit alors pour la première fois sur scène, ne va pas nous la jouer à la Daft Punk. Puis la boite s’ouvre, le public est encore plus en folie. Ca aurait été dommage de rester cachés car les deux cousins sont très charmants, en plus d’avoir du talent. Les vidéos continuent de les entourer et de s’animer. Si leur son est parfait, l’esthétique l’est tout autant (je parle de la scéno, pas de Jonathan et Guillaume là hein!). En même temps, vu la qualité de leurs clips, on n’en attendait pas moins. D’ailleurs, cette semaine, The Blaze a reçu un Cannes Lions pour le clip de « Territory« . Le début d’une grande reconnaissance bien méritée. En tout cas le public marseillais aura acclamé le groupe à la hauteur de son premier live proche de la perfection. On en redemande.

La Fonky Family, le grand retour

Traumatisée dans mon adolescence par « Ambiance scandale, danse de Vandale » dès que je donnais mon nom, j’attendais avec impatience d’entendre un « Gloire à l’art de rue » de mes propres oreilles. C’est chose faite. 10 ans après leur dernier concert, 19 ans après leur premier live à Marsatac (à la première édition donc), la reformation de la FF pour l’occasion était un grand moment purement marseillais.
Le plus magique finalement : l’attente des fans. Le public est compacté dans la plus grande salle du festival. Ça hurle dans tous les sens dès que quelqu’un est sur la scène pour la technique. Ça brandit le t-shirt de la FF comme le maillot de l’OM. Ça scande les chants du stade. Putain, c’est beau. Cette ferveur marseillaise est tellement dingue que ça en est carrément émouvant.
Puis le concert commence, la FF apparaît au complet, le public est fou. 1h30 de live. Une apparition de Faf Larage, une 20aine de minutes de mix par Dj Djel peut-être un peu longues mais il faut satisfaire les fans, et puis un final intense, une belle gloire à l’Art de Rue.


& more

Après cette folie qu’a été la FF, dur de passer à Nicolas Jaar. Il faisait pourtant partie des artistes que je voulais vraiment voir durant le festival mais là clairement, le choc musical était trop important. C’est un peu le revers quand la prog’ est autant électro qu’hip hop/rap, à mon sens, c’est parfois un peu difficile de passer d’une ambiance à une autre (oui, je faisais partie de ceux qui étaient ravis lorsqu’il y a eu un Marsatac 100% électronique). Un dernier passage chez Birdy Nam Nam avant d’aller se coucher. C’était clairement mieux avant. Mais parait qu’à la fin ils repassent leurs classiques…

// Jour 2

Arrivés un peu plus tôt que la veille, l’heure est à l’analyse un peu plus complète de ce nouveau lieu. De nombreux festivaliers ont profité de la journée du samedi pour exprimer leurs déceptions. On la partage un peu. Le lieu manque d’âme. Pratique car toutes les salles sont à côté, mais bon sang, c’était quand même super agréable de déambuler dans la Friche, se perdre en cherchant la scène surprise de l’année tout en ayant l’impression d’être dans un lieu berlinois. Pas vraiment de coin « chill » alors qu’on est un festival de début d’été, un son pas toujours parfait… Mais on fait confiance à l’équipe du festival qui a entendu les critiques. Et on salue également les efforts faits car changer totalement de lieu pour un festival à préparer en moins d’un an, c’était un sacré challenge. Et si comme 20h14 et moi, vous avez enchaîné les concerts, finalement vous n’avez pas eu trop le temps de vous attarder sur la scéno du lieu.
Et ce soir-là, on en a fait pas mal.

Kid Francescoli, from Marseille to the Moon with love

22h, premier concert dans le Palais de l’Europe. Les fans sont peu nombreux. Le live commence sur « Come online« . Pour avoir rencontré le Kid deux semaines avant son live, on savait la pression que représentait de jouer à la maison. Et lorsqu’on a vu la salle se remplir de plus en plus, les fans toujours plus nombreux à acclamer ce magnifique live, ça nous a fait chaud au cœur. Il est ému, vient plusieurs fois devant le public pour le remercier chaleureusement, c’est beau.
Et ce live donc ? Première fois devant le public marseillais depuis la sortie de « Play me Again ». Un album vraiment cool, solaire, dans la continuité du premier. Mais sur scène, c’est carrément électrique. On danse, vraiment. Sur « Bad Girls« , Julia nous dit que le secret des filles est de ne pas chercher à plaire. Difficile à croire de la part de celle qui dégage une sensualité dingue depuis le début du live. Avec sa trop belle voix, sa beauté, sa sensualité, on en est jalouses !
Le live se termine sur Moon. Je ne m’en remets toujours pas. Comme un petit écho au live de The Blaze de la veille (ça c’est un méga gros compliment),  Kid Francescoli, Julia et Mathieu leur batteur nous emmènent dans une autre galaxie, même plus loin que la lune. C’est beau, c’est puissant, encore plus quand on les voit émus de terminer leur concert sous une telle clameur du public. Chapeau les marseillais ! 

Vald, la bonne surprise

Avec le port du maillot du PSG dans le Vélodrome, Vald n’en finit par de faire parler de son passage dans la cité phocéenne. Pour ma part, je ne connaissais qu’un ou deux sons mais j’étais curieuse de voir le personnage. Et je n’ai pas été déçue. Ce mec est carrément fou. Le Grand Palais est plein à craqué, l’ambiance est aussi folle que lui. Qu’on aime ou pas sa musique (dit la fille dont « Selfie » n’arrive plus à sortir de sa tête..), le voir en concert est une expérience à part entière.

Meute, live en fanfare

Je n’avais entendu que du bien de Meute depuis leur passage au Festival Yeah. La dernière fanfare que j’ai écoutée, c’était quand je faisais les pompom girl à 8 ans dans mon village du Var… Eh bien j’aurai bien aimé faire ma petite choré sur Meute. Fanfare électronique, Meute reprend et reproduit des sons électro à la perfection grâce à tous les instruments. Le spectacle est ouf. « You and me » de Disclosure est incroyable version fanfare. C’est la bonne découverte de ce Marsatac 2017, s’ils passent près de chez vous, ne les manquez pas.

& more

Après Vald, difficile de se plonger dans du WhomadeWho, pourtant davantage mon style de musique à la base. Mais comme Nicolas Jaar après la FF, dur de se mettre dans l’ambiance mais les quelques sons écoutés étaient bien sympas.
Quelques mots sur Die Antwoord aussi. Je les avais découverts sur scène à Solidays il y a 2 ans. C’était n’importe quoi. Ce soir-là, c’était la même chose. Un What the Fuck complet mais qui mérite d’être vécu car un spectacle pareil, ça arrive pas si souvent. Et pour ceux qui se diraient qu’ils n’iraient pas les voir car ils ont écouté et n’aiment pas… Ce son là ne s’écoute pas, il se vit !
Clap de fin avec Mr Oizo. Il est 2h du mat et le patron nous envoie un mix des plus survoltés. Les sons s’enchaînent d’une rapidité folle. Jusqu’à ce qu’arrive le mythique « Vous êtes des animaux« 

Au Parc Chanot, Marsatac prend doucement ses marques. Mais côté programmation, on sent la maturité. A l’aube de sa 20e année, le festival nous prouve qu’il a plus d’un tour dans son sac et peut nous surprendre.

Et vous, votre Marsatac 2017, c’était comment ?
Un énorme kisskisslove à Yohann 20h14, avec qui ce partenariat intense a été un réel plaisir ! & merci à l’équipe du festival pour leur disponibilité et ces belles semaines de réflexion sur ce qu’on pouvait imaginer ensemble. C’était une belle aventure ! 
Julie

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